QUALITE DE L’AIR
Substances chimiques, agents biologiques, … Certains agents sont présents dans l’air à l’intérieur des bâtiments. On va les considérer comme des polluants car ils peuvent avoir malheureusement des effets sur la santé des occupants. Ainsi comment agir pour assurer une bonne qualité de l’air intérieur des locaux de nos habitations ?
Les polluants de l’air à l’intérieur des bâtiments
À l’intérieur des bâtiments, sans que l’on ne s’en rende compte, l’air peut contenir une grande variété d’agents potentiellement néfastes pour la santé. En effet, ces derniers peuvent provenir directement de l’intérieur ou de l’extérieur :
Povenance de l’intérieure des locaux par des émissions par les matériaux de construction, du mobilier, des différents produits stockés…
Parmi les polluants intérieurs les plus fréquents, on peut retrouver des agents des grandes familles de composés organiques volatils (COV) comme les aldéhydes (formaldéhyde, hexanal …), les composés aromatiques (toluène, xylènes...), ou encore les terpènes (limonène, alpha pinène...). Mais il peut également s’agir d’agents chimiques inorganiques potentiellement dangereux comme l'amiante, le radon, l'ozone, le monoxyde de carbone ou encore de polluants biologiques (virus, bactéries, moisissures). Ces derniers seront fonction souvent des saisons mais également des habitudes de vie et du respect ou non des règles sanitaires traditionnelles. Concernant les moisissures vous trouverez plus d’explications à partir de ce lien : http://chl-est.com/blog/moisissure-maison-metz
Provenance de l’extérieur des bâtiments par le trafic routier, les activités industrielle ou bien encore agricole, les allergènes tel que les pollens, …
Ces agents sont surtout fonction du cadre et du lieu de vie indépendamment des activités personnelles de tout à chacun.
Conséquences de la pollution intérieure
Les polluants intérieurs commencent à être pris en compte car ils peuvent avoir des effets sur la santé. La mauvaise qualité de l’air intérieur peut avoir des effets sur la santé qui peuvent être des effets aigus, à court terme ou à long terme. L’exposition des personnes à de multiples substances chimiques ou à des micro-organismes tels que les moisissures, même à de faibles doses, peut influer sur les conditions de vie et conduire, et longs therme, engendrer un risque chronique pour la santé.
En effet à court terme, l’exposition aux polluants intérieurs peut avoir des effets plus ou moins aigus à travers des céphalées, nausées, irritations des muqueuses, etc…
Comme les récents évènement ont pu nous le faire comprendre (pandémie de 2020) l’exposition aux polluants intérieurs peut également, engendrer des maladies infectieuses. En cas d’exposition à des agents biologiques transmissibles par voie respiratoire comme les virus de la grippe ou de la Covid-19 les conséquences peuvent être pénibles voir dramatiques.
Dans d’autres cas certains agents sensibilisants peuvent favoriser la survenue de manifestations allergiques. Ou encore autre exemple, l’utilisation d’équipement de chauffage par combustion défectueux peut être responsables d’intoxications par le monoxyde de carbone.
Sur le long terme, la mauvaise qualité de l’air intérieur pourra contribuer à la survenue de maladies comme l’asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive, voire même certains cancers (source Inrs juin 25)
Prévention pour la qualité de l’air
Pour préserver la santé des occupants, assurer une bonne qualité de l’air intérieur est donc important.
Pour cela il est possible d’agir dans un premier temps à la source. Lors de travaux de construction ou de rénovation, il faut privilégier les matériaux de construction et de décoration aussi peu émissifs que possible. La réglementation (articles R. 221-22 à R. 221-28 du Code de l’environnement et arrêté du 19 avril 2011), oblige à étiqueter les matériaux de construction et de décoration en fonction de leurs niveaux d’émission. Ceci peut vous permettre de vous référencer dans vos choix.
Une autre action primordiale afin d’assurer une bonne qualité de l’air est d’éliminer les points humides, les sources d’humidité. En effet l’humidité favorise le développement de micro-organismes fortement préjudiciable à la qualité de l’air. Les infiltrations de toit, de murs extérieurs, de fenêtres, les fuites d’eau, les fuites de chauffage pourraient favoriser le développement de ces micro-organismes.
Enfin, il est nécessaire d’assurer une ventilation suffisante pour évacuer les émissions des personnes (vapeur d’eau, dioxyde de carbone) et celles des matériaux et équipements. Dans des environnements extérieurs pollués (proximité d’un axe à fort trafic routier, site industriel…), un système de ventilation (telle que la VMC) facilite la mise en place d’un système de filtration de l’air provenant de l’extérieur pour réduire la concentration en particules. L’objectif d’une ventilation est aussi de limiter l’élévation de la concentration en CO2 (A* voir ci-dessous) par rapport à l’air extérieur.
(A*)
Selon le dossier « qualité de l’air intérieur » de l’INRS, je site :
« Le dioxyde de carbone
La concentration en dioxyde de carbone dans un local occupé peut être utilisée comme un indicateur du renouvellement de l’air du local. L’outil Ventilation et CO2 : outil de calcul. Estimation de la concentration en CO2 et du taux de renouvellement d'air (outil 97) permet d’estimer les débits d’air neuf dans un local à partir de la mesure de la concentration en dioxyde de carbone. Il permet également à l’inverse d’estimer la teneur en CO2 dans un local à partir du débit d’air neuf et du nombre d’occupants. Les débits d’air neuf recommandés permettent de maintenir une concentration en CO2 dans l’air intérieur inférieure à 800 ppm lorsque la concentration extérieure est de 400 ppm, de façon cohérente avec les recommandations établies pendant la pandémie de Covid-19. Les débits d’air neuf minimaux du Code du travail ont été quant à eux déterminés dans les années quatre-vingt sur la base d’une concentration maximale de 1 000 ppm dans l’air intérieur (voir Améliorer la ventilation des locaux de travail du tertiaire, pendant et après la pandémie de Covid-19, NT 92, 2021).
Etc … »
Lors de la mise en place de la ventilation, il conviendra d’être attentif à la localisation des bouches d’aération et des prises d’air neuf pour répartir les apports d’air dans l’ensemble des pièces. Il est également nécessaire d’assurer un contrôle et un entretien de ces ventilations.
Professionnel de la qualité de l’air
Afin de s’assurer de ne pas avoir de points humides et de disposer d’une bonne circulation d’air et de ventilation dans sa maison faites appel à un professionnel de la ventilation qui pourra vous vous conseiller et vous orienter dans vos projets personnels : http://www.chl-est.com/services/entreprise-ventilation-metz ou http://www.chl-est.com/devis-chl-est